
Le 52ème EQUIP’HOTEL se tient à Paris au parc des expositions de la porte de Versailles, du 16 au 20 novembre. Il réunit 1600 exposants qui attendent plus de 110.000 visiteurs.
2010 fut marqué par un évènement majeur dans l’histoire de l’hôtellerie en France. C’est l’année ou le secrétariat d’Etat au Tourisme lança le label « Palace » avec l’objectif de distinguer quelques établissements parmi les hôtels 5 étoiles. A Paris, seuls 5 établissements décrochèrent le graal en 2011 : le Meurice (rénové en 2007), le Bristol (rénové entre 2009 et 2012), le Plaza Athénée (rénové depuis, entre 2013 et 2014), le Park Hyatt Vendôme (ouverture en 2002) et le Four Seasons Georges V (rénové entre 1997 et 2000).
D’autres hôtels luxueux suivent, toujours à Paris : le Fouquet’s (2006), le Shangri-La (2010, palace en 2014), le Mandarin Oriental (2011, palace en 2014), et le Peninsula (2014).
Bousculées dans leur hégémonie, certaines institutions n’hésitent pas à fermer leurs portes plusieurs années pour rivaliser : le Royal Monceau (rénové entre 2008 et 2010, palace en 2013), le Ritz (réouverture en 2015), le Crillon (réouverture en 2015) et le Lutétia (réouverture en 2017).
Sans parler d’autres nouveaux venus comme le Lotti (réouverture en 2015), ou le Cheval Blanc (ouverture en 2016) dans l’ex-Samaritaine.
Paris a enfin des hôtels à la hauteur de son pouvoir d’attraction pour satisfaire une clientèle internationale grandissante venue de Chine, de Russie et du Moyen-Orient.
Dans le sillage des hôtels de luxe, les 4 étoiles voire les 3 étoiles ne sont pas en reste. Dans la profession, c’est maintenant sur ces bâtiments que vont se concentrer les travaux importants des prochaines années. Rappelons aussi que la part « maintenance des installations » n’est pas négligeable.
A EQUIP’HOTEL, l’un des groupes de visiteurs le plus important, avec 13% l’an dernier, est constitué d’architectes, de bureaux d’études et de décorateurs. Preuve de l’attractivité de ce secteur qui investit.
L’un des défis des hôtels plus abordables, mais aussi l’opportunité qu’ils peuvent saisir, concerne leur efficacité énergétique active et les interfaces d’utilisation. Les avancées technologiques récentes et les solutions des fabricants spécialisés tel Schneider Electric permettent de réduire la facture d’électricité mais aussi de se démarquer auprès des clients avec des services.
Le client peut absolument tout gérer depuis son lit, sans se lever : le niveau et la couleur de l’éclairage, la température de la chambre, la fermeture des rideaux, la sonorisation… L’hôtelier, de son côté, sait à tout moment si la chambre est occupée et donc s’il peut intervenir ou pas, ou à quelle température il doit la maintenir.
Les solutions déjà disponibles et dédiées aux hôtels doivent être systématiquement étudiées et leurs réalisations confiées de préférence à des « artisans » devenus experts. Ils sont aujourd’hui les seuls à réaliser les travaux eux-mêmes, plutôt que de sous-traiter en masse pour une qualité moindre. Dans un hôtel, l’attention portée aux détails fait toute la différence.
Commentaires